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SommaireSérie « Slurp » , le baiser dans son essence…
Cette série « Slurp » de 4 toiles de lin brut sur châssis 50×65 est née de pulsions récurrentes de voir naître sur une toile ce qu’est le baiser dans son essence … « la plus sûre façon de se taire en disant tout… » disait Maupassant.
Difficile de dessiner un baiser… La fusion des bouches rendant la limite entre les deux amoureux inexistante, l’une se perdant dans l’autre…
A la lecture de lettres d’amour d’Aragon à Elsa ou d’Edith Piaf à son amour bleu, j’ai eu cette envie de rendre ce lien comme une évidence dans ces baisers, toujours avec une économie de traits et même… une économie de peinture …
En effet, le choix du lin brut sur châssis – autre support pour moi- a entraîné l’abord d’une autre technique d’approche pour donner de la couleur à la toile…
L’aplat et l’uniformité de la teinte que je pratique habituellement auraient détaché radicalement la forme du fond…
J’avais aussi très envie de teintes presque fantômes, de rester dans l’évanescence… comme celle d’un baiser non ?
M’est venue alors l’idée de la vision thermique… proche aussi de ce qu’on peut ressentir lorsqu’on embrasse avec la langue… le désir entre en soi comme un flux qui se propage au plus près de notre épiderme et finit par nous pénétrer dans des zones bien définies… comme des ondes de chaleur avec une intensité dans la température plutôt à fleur de peau…
Et puis tout ça s’évapore … il ne reste qu’un souvenir, la patine du temps…
Peindre puis effacer tout de suite, ne laisser qu’une trace légère de couleur pour faire vibrer les corps de ces amoureux transis un bref instant dans un baiser…
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